En ce début d’année tout le monde parle de bonnes résolutions, de fixation d’objectifs…

Pourquoi pas se fixer des objectifs, ou plutôt des buts à atteindre, en se laissant guider par le plaisir ?

1/ L’objectif n’est pas une fin en soi

Eh oui, plutôt que de se concentrer sur l’objectif et donc la destination, pourquoi pas se concentrer sur le voyage, et ainsi donc sur le processus. C’est d’ailleurs à cet endroit que le plaisir peut s’épanouir. Après tout, il est de notoriété publique que lorsque l’on prend plaisir à faire ce que l’on fait, nous avons plus de chances d’exceller. Bien entendu, cela implique de bannir de nos esprits, la croyance erronée selon laquelle notre bonheur dépend du résultat… Non ! Le bonheur c’est maintenant et cela commence avec le plaisir.

Alors explorons cette voie !

2/ Mais de quel plaisir parlons-nous ?

De celui qui nous fait frétiller comme des enfants à qui on offrirait un nouveau jouet. Celui qui éveille notre âme d’enfant, notre excitation à l’idée de se lancer dans un nouveau projet, un nouvel apprentissage, une nouvelle aventure. Les enfants ne trichent pas, leur naturel est sans égal et sans appel. C’est pourquoi, lorsqu’ils font preuve d’un vif intérêt pour une activité, généralement, c’est que cela peut leur procurer un vrai plaisir, et dans certains cas même, révéler un don ou un talent lié à cette activité. Le fait est qu’il en est de même pour les adultes.

3/ Ce que j’aimerais plutôt que ce qu’il faudrait

Souvent, nous définissons nos objectifs qui déterminent les chemins que nous empruntons, en pensant, à tort, à ce qu’il faudrait. Ce qu’il faudrait pour être heureux, pour être à l’aise, en passant par ce qu’il faudrait pour avoir une promotion, pour perdre du poids, pour être bien vu(e)… Bref, nous nous basons sur des normes extérieures pour définir nos objectifs personnels. Nous nous y prenons à l’envers. Ce n’est pas l’extérieur qui définit le personnel, mais bien l’intérieur qui définit l’extérieur. Donc tout d’abord, commençons par nous poser la question, sincèrement : qu’aimerions-nous faire ?

Seul(e)s face à nous-même, dans la plus pure authenticité, dans la nudité qu’abrite notre plus grande intimité, nous sommes capables d’accueillir les réponses que notre cœur libère. Telles des notes d’une mélodie que seul(e)s, nous, pouvons entendre et qui nous est familière. Mélodie des jours heureux.

Si cette mélodie vous accompagne partout, vous avez plus de chances d’avoir une vie qui ressemble à une joyeuse danse, la plupart du temps.

C’est donc d’abord en listant ce que vous aimeriez faire, qu’ensuite vous pourrez vous pencher sur l’extérieur afin d’étudier les cadres possibles de réalisation de vos souhaits.

4/ Des souhaits plutôt que des objectifs

Oui, ici on parle de souhaits. La liste de ce que vous aimeriez faire est bien une liste de souhaits. Pas de méprise, il s’agit de tout mettre en œuvre pour leur réalisation, et non pas d’attendre que cela tombe du ciel. Par exemple, si vous souhaitez lancer un nouveau concept cette année ; tout doit être mis en œuvre pour sa réalisation et son lancement au cours de cette année. La différence entre un souhait et un objectif est :

1/ L’absence de pression

2/ Le plaisir de s’autoriser à réaliser un rêve d’enfant ou un souhait profond

3/ S’il se concrétise tant mieux, et s’il ne se concrétise pas tant mieux aussi.

Dans le dernier cas de figure, vous aurez pris beaucoup de plaisir et en plus vous aurez beaucoup appris. Cela s’avère donc positif.

Les chemins arpentés avec l’âme d’enfant nourrissent au-delà de tout résultat escompté. Notre capacité à nous émerveiller de la beauté des chemins que nous empruntons est notre récompense.

s5/ La confiance plutôt que le contrôle

Il est évident que nous ne pouvons pas tout contrôler. Notre tendance à vouloir le faire nous cause bien du tort, et bien des maux. Cette fameuse charge mentale dont tout le monde parle en fait partie, entre autres…

Lorsque que tout a été mis en place pour la réalisation des souhaits, il ne nous reste plus qu’à faire confiance, plutôt que de s’évertuer à contrôler les résultats. Ceci pour notre tranquillité d’esprit, et parce que de toute façon il nous faut accepter que nous ne pouvons pas tout contrôler. Cette acceptation nous amène à nous détacher des attentes que nous nourrissons vis-à-vis des résultats. Pas d’attentes, pas de frustrations. Pas de frustrations, pas de peines, de maux. Libres de poursuivre notre chemin, riches de nouveaux enseignements et d’une nouvelle compréhension. Car après tout, à quoi nous sert d’être en vie et de vivre tant d’expériences, si ce n’est pour savourer la vie, sa richesse, sa diversité et apprendre d’elle.

La volonté de tout contrôler nous empêche souvent d’accueillir l’imprévu, le cadeau… Bien souvent, nous nous axons sur ce que nous voulons et nous faisons tout pour l’avoir comme démontrer dans cet article, mais le fait est que la vie nous apporte ce dont nous avons besoin. Alors acceptons le lâcher prise et la confiance, et croquons la vie à pleine dents.

En espérant que vous avez de l’appétit, car plus vous accueillerez et plus vous recevrez.

Ce que nous vous souhaitons pour l’année 2020 : un bon appétit !

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