Il est très facile de rester zen lorsque l’on habite les hauteurs de l’Himalaya où le rythme de la vie offre moins de sources de stress. Simplement, dans nos vies rythmées par des enjeux professionnels, des échéances, des contraintes financières, il est un peu moins aisé de maintenir la paix en nous et de faire barrage au stress. Voici ici quelques astuces pour mieux gérer son stress !
L’importance de déstresser face aux situations stressantes
Tout d’abord sachez que beaucoup de personnes vivent dans un état de stress permanent. Tellement habitué(e)s qu’elles ne le détectent pas, et qu’elles l’assimilent à leur état normal. Dans ce cas de figure, lorsqu’un stress supplémentaire survient, leur niveau de stress atteint de tels sommets que le corps craque (blocage de dos, problème aux cervicales, chute de cheveux, prise de poids, fatigue etc.) et cela survient peut-être régulièrement, ce qui rend ces maux chroniques.
C’est pourquoi, il est important au quotidien de faire barrage au stress. Les situations ne sont que des circonstances, c’est la manière dont nous les vivons qui les rendent stressantes, dures, difficiles, mauvaises… Par conséquent, agissons sur le seul élément sur lequel nous avons du pouvoir : NOUS.
Quoiqu’il arrive, nous sommes libres !
Nous pouvons choisir d’entretenir en nous, la paix ou le tumulte, la peur ou la confiance, l’enfermement ou l’ouverture, le refus ou l’acceptation… Nous sommes libres de choisir.
Nous faisons des choix sans même en avoir conscience. Prendre conscience que notre pouvoir de création réside dans notre libre arbitre est une force incroyable. Nous n’avons pas conscience, que chacune de nos pensées, chacune de nos actions est un choix. Vivre en conscience, entreprendre en conscience, aimer en conscience, c’est agir en étant conscient du choix que nous faisons à chaque instant. Il s’agit d’une grande force d’ancrage et de création. Car comme le décrivent si bien Eckart TOLLE et Michael BROWN, nous sommes rarement dans le présent. Nos pensées sont souvent dirigées soit vers le futur, soit vers le passé. Ce qui signifie anxiété et stress, ou regret, rancœur et nostalgie.
Tous ces éléments sont des freins à notre bien-être et à notre plein épanouissement. C’est pourquoi, s’ancrer dans le présent est véritablement salutaire. Cela nous permet de nous libérer des émotions dues à une pensée vagabonde et de centrer nos pensées et nos actions sur ce qui nous tient à cœur dans le présent. Ainsi, nous sommes davantage capables de profiter pleinement du présent, et d’apprécier tout ce qu’il a à offrir en termes d’opportunités.
Vous me direz, « oui mais quand je ne sais pas comment payer mes salariés ou mon loyer le mois prochain, c’est difficile de rester zen ». Eh bien c’est justement dans ces moments-là qu’il est impératif de garder l’esprit clair. Autrement nous ne sommes pas capables de voir et d’accueillir les solutions les plus justes et les plus saines. Le stress nous déconnecte de notre source de paix, de joie et d’harmonie, de la force de création en nous, et nous amène à nous perdre.
On constate que lorsque nous sommes stressé(e)s nos choix sont les moins avisés, non pas par rapport à d’autres, mais par rapport à ce que nous sommes capables de faire lorsque la paix règne en nous. Dans le type de situation comme celle évoquée un peu plus haut, il est impératif de faire barrage au stress, pour gérer au mieux ces situations.
Voici donc quelques astuces :
1/ Sortir de la bulle du stress
Comme décrit précédemment, le stress nous déconnecte de ce que nous sommes vraiment. Cela nous enferme dans une bulle où toutes les pensées sont dirigées vers la source du stress, qui par conséquent grandit et prend de plus en plus de place. Ainsi, nous nous retrouvons enfermé(e)s dans une bulle créée par une boucle de pensées.
Dès que nous prenons conscience de cela, il est important de briser la boucle et ainsi d’ouvrir la bulle.
Comment ?
Tout d’abord, il peut s’avérer nécessaire de gérer l’émotion négative que la boucle de pensées a généré. L’objectif ici est de la faire sortir de soi. Les pleurs sont un très un bon évacuateur, l’activité physique aussi, l’écriture…, tout ce qui peut être un exécutoire. Si cela s’avère difficile, vous pouvez investir dans un accompagnement professionnel de la gestion de vos émotions. La libération est l’un des plus beaux cadeaux que l’on puisse se faire.
Par la suite, dès que ces pensées reviennent vous pouvez concentrer votre attention vers le présent en vous ancrant davantage.
Soit, en vous concentrant sur vous : la sensation des vêtements sur votre peau, le circuit de l’air dans votre corps, le ressenti de vos muscles lorsque vous vous mettez en mouvement. La présence expérientielle.
Soit en vous concentrant sur l’extérieur. Par exemple vous pouvez vous concentrer sur la beauté des fleurs qui se trouvent près de vous, sur comment la lumière pénètre l’espace où vous vous situez présentement. Toutes les choses qui se situent tout comme vous dans le moment présent. La présence observationnelle.
A vous de trouver ce qui marche pour vous, ce qui vous ramène au moment présent et vous ancre.
2/ Se faire du bien pour se reconnecter à soi
Bien, une fois que le circuit est coupé et que vous vous êtes ancrés, il est maintenant important de se faire du bien. Pourquoi, parce que l’amour de soi est le plus grand libérateur, et une grande protection face au stress. Cela permet la reconnexion avec soi.
Une liste de ce qui vous fait du bien est à consulter régulièrement pour choisir l’activité qui vous sied le mieux au moment où vous en avez besoin.
Durant les périodes susceptibles de générer du stress, il est d’autant plus important de prendre soin de soi de manière plus fréquente et régulière afin de maintenir la connexion et de garder les idées claires.
Si nécessaire, n’hésitez pas à organiser vos heures de sommeil de façon, à pouvoir vous lever plus tôt, dans le but de pratiquer une activité qui vous fait du bien.
Veillez à vos heures de sommeil. La fatigue embrume le cerveau et accable le corps.
D’ailleurs, concernant ce dernier, apportez-lui les nutriments (vitamines, minéraux…) et l’apport en eau dont il a besoin. Vos aliments sont vos médicaments. Pour que le corps soit plus endurant et plus fort durant ces périodes, faites attention à votre alimentation. Par exemple, faites le plain de nutriments mais ne mangez pas trop lourd. Car les repas riches amènent le corps à consommer beaucoup d’énergie. Et vous en avez besoin pour mettre en place la solution la plus vertueuse et astucieuse dans la situation présente.
t3/ S’aérer et faire le vide pour se reconnecter au monde
En parlant de solutions… Pour être capable de distinguer quelle est la voie à suivre, la prise de hauteur est essentielle. Une fois la boucle de pensées brisée, la reconnexion à vous-même effectuée, faites-le vide !
Il y a différentes façons de faire le vide :
La méditation est un très bon outil. Il y a différents types de méditation : méditation transcendantale, de pleine conscience, Zazen… A vous de trouver celle qui vous convient. Si toutefois l’exercice ne vous est pas encore familier, d’autres pratiques peuvent y être associées.
Une activité sportive, oui, et encore mieux, en pleine nature. Cette dernière est la première indiquée pour oublier vos tracas… votre personne. Certains parlent d’une connexion au grand tout pour oublier, pour s’oublier. Il semblerait que cela soit vrai puisque, selon un article paru sur le site France Inter, « les études d’imagerie cérébrale montrent qu’en milieu naturel, une partie de notre cerveau a tendance à baisser d’activité, ce qui expliquerait pourquoi on aurait tendance à moins ruminer des idées négatives. « Ce sont des structures cérébrales qui sont souvent hyperactives quand on est dépressif, qui font qu’on n’arrête pas de ressasser des problèmes, qu’on n’arrive pas à atteindre un état de relâchement »… »
Pour explorer un peu plus le sujet, sachez qu’une analyse de l’Académie Suisse des sciences naturelles a été publiée récemment et traite du lien entre espaces naturels et santé physique et mentale. Il a donc été mis en évidence que « le séjour dans la nature réduit le stress, la fatigue, l’anxiété et les états de dépression ». Selon cette même analyse, « une étude nationale menée au Danemark auprès de plus de 900.000 personnes a montré que les enfants qui avaient à peine grandi dans des espaces verts étaient jusqu’à 55% plus susceptibles de développer des troubles psychiatriques, …d’autres facteurs de risques connus… ».
D’ailleurs, selon le site caminteresse.fr, « le chercheur Yoshifumi Miyazaki en a étudié les bienfaits pendant dix ans. Sa conclusion ? Contempler la forêt, assis, durant quinze minutes réduit de 13 % le taux de cortisol (hormone qui grimpe en flèche en cas de stress), de 6 % le rythme du pouls, et augmente de 56 % l’activité nerveuse para sympathique, garante du calme et de la digestion. »
Chaussez vos chaussures de rando et partez en cure de sylvothérapie !
Faites ainsi un pied de nez à tout ce qui vous encombre. Car comme démontré plus haut, mère nature est l’une de nos plus grandes alliées.
4/ Agir en conscience
Maintenant que vous êtes rechargé(e), revigoré(e) par mère nature. Vous pouvez vous pencher sur votre situation actuelle avec plus de hauteur. Plus vous aurez de la hauteur et plus les solutions, les voies les plus porteuses, et vertueuses se révèleront à vous.
La prise de hauteur que nous évoquons ici implique un champ de conscience plus élargi. Cela nous permet d’avoir une vision plus large des choses. Une vision plus claire des forces en action, des processus en cours, etc. C’est donc en conscience que vous pouvez décider d’agir. A savoir, ne plus subir la situation mais bel et bien choisir la réponse que vous souhaitez y apporter. Vous pouvez décider d’aligner vos actions avec votre intention. Si elle est lumineuse, respectueuse de soi et des autres, elle ne peut être que porteuse. L’essentiel est de veiller à ce que vos actions soient en accord avec votre intention.
Rappelons, que ces préconisations ne sont valables que pour le seul élément sur lequel vous avez du pouvoir : Vous. En aucun vous ne pouvez forcer d’autres à agir de la manière que vous estimez être la plus juste.
En alignant l’action avec la parole, la parole avec la pensée et la pensée avec l’intention, nous exerçons notre pouvoir de création.
Nous avons oublié que nous sommes tous de merveilleux créateurs. Puisque là où nous portons notre attention, nous apportons l’expansion. Concentrons notre attention sur la paix en nous et cultivons-là autour de nous afin de faire un barrage anti-stress.
5/ Gratitude
Les circonstances auxquelles vous être confronté(e)s sont le terreau de votre plein épanouissement, de votre réalisation. Elles sont là pour vous permettre de trouver en vous les ressources qui sont les arcanes de votre plein épanouissement, de votre bonheur ultime.
Au moment où nous vivons ces circonstances, il est difficile de voir l’enseignement, la clé ou l’ultime bonté ou bienveillance qu’elles regorgent. Sachez, qu’en continuant de maintenir la paix en vous et d’aligner vos actions à votre intention, avec le temps, vous gouterez aux fruits des actions menées en conscience. Moment savoureux, dont le délicieux nectar qui l’accompagne est la gratitude.
La gratitude est un élément essentiel pour se sentir bien et se maintenir dans le bien-être. Elle a un impact sur la partie du tronc cérébral qui libère de la dopamine et elle augmente notre sérotonine.
D’ailleurs, le Greater good science center de Berkeley a prouvé que les personnes avec un haut taux de gratitude ont « une plus grande activité neurologique dans le cortex préfrontal médian, zone associée à l’apprentissage et à la prise de décision ».
Ce qui signifie que la gratitude nous permet de mieux gérer les circonstances même celles qui peuvent être perçues comme stressantes.
La beauté de ce qui réside en vous, vous appartient. Aucun individu, aucune situation ne peut vous enlever cela. Le seul véritable enjeu est votre propre prise de conscience. Les circonstances peuvent vous aider à réaliser la richesse de vos propres ressources, l’étendu de votre trésor intérieur. C’est à vous de décider !
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